L'Emprise : vos avis, réactions

maîtresage a écrit:

Eurydo a écrit:

Illogical Boy a écrit:j'aime le "trou du milieu"

J'allais la faiiiiiiiiiiiireuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh !

 

maîtresage a écrit:

Illogical Boy a écrit:On peut pas dire un mot sans que vous preniez tout de travers.

Dans l'idéal, quand on prend, c'est pas de travers !

Là, c'est toi qui m'as devancé.

Et puis je ne me sens pas concerné par cette phrase. Je ne prends pas tout et encore moins de travers (sauf si c'est demandé gentiment).

Ma parole, vous êtes pas sortables !

Illogical Boy a écrit:Ma parole, vous êtes pas sortables !

Demande à Magelyx : je suis très présentable en société

Sinon, pour revenir à l'album, je me demande qui fait les "I feel love" sur Rallumer les étoiles... je suis presque sûr d'avoir déjà entendu cette voix sur des titres de Moby. Ça me rappelle certaines de ses chansons, comme In This World ou In My Heart... et une autre dont je n'arrive plus à me rappeler.

Sinon, Rayon vert continue son ascension dans mes obsessions. Ce titre sort encore plus du lot au sein de cet album je trouve, je ne sais pas trop comment l'expliquer. J'ai sans arrêt envie de le réécouter lui aussi. J'écoute aussi toujours avec autant de plaisir À tout jamais alors que je l'ai déjà bien saignée. Définitivement une réussite cet album...

Et étrangement, le titre qui m'est resté en tête après avoir fait une pause de quelques heures tout à l'heure, c'est Do You Know Who I Am. Impossible de m'enlever le refrain du crâne.

Je me suis pris une claque ce soir.

Je dévore son album depuis le début de soirée. Il me parle tout simplement. C'est très personnel. Invisible est mon gros coup de cœur et de pleurs, et il en faut beaucoup. Je suis assez déroutée pour tout vous dire. Je n'avais pas ressenti cela depuis Innamoramento. Les textes, sa voix, les instruments... Merci Mylène... J'ai osé dire à un ami, c'est son meilleur album. L'émotion certainement...

Maitresage ce soir je te rejoins je suis fière d'être fan de Mylène.

Je viens de prêter un peu plus d'attention aux paroles, et notamment à celles de Que l'aube est belle... bordel ça change complètement mon appréciation de ce titre.

Je n'ai pas encore tout apprécié à sa juste valeur, mais là comme ça, après À tout jamais et son texte magnifique, je me rends compte qu'il en est de même pour tout l'album (ou presque, je sais pas encore, j'ai encore besoin d'écoutes)... vivement demain pour que je lise le livret.

Blondie et Maîtresage, je vous rejoins également quant à la fierté d'être fan de Mylène (et on est particulièrement nombreux aujourd'hui je pense ). Cet album n'a pas fini de livrer ses éclats de gemme, pour ma part en tout cas. Chaque écoute gagne en plaisir, en découvertes, c'est tout simplement magnifique...

(Merci tout d'abord)

Waderf a écrit:On sent qu'il adore Mylène Farmer mais je n'arrive pas à savoir si ça joue pour ou contre l'album. L'ambiance qu'il pose est à la limite du régalien, il n'a pas composé de musique pour une artiste, il a composé des arias pour une déesse. Sans que je sache si c'est positif ou pas. D'un côté madame est sublimée, de l'autre elle l'est beaucoup trop et au bout de la 7ème chanson de Woodkid on est là en mode "Oui, oui, ok, on a compris". C'est perturbant. Je n'arrive pas à savoir si leur alchimie est parfaite ou complètement toxique.

Je suis à peu près complètement d'accord avec tout ce que tu as dit (j'adore particulièrement le passage ci-dessus).

C'est une belle pochette-surprises tant il y a de différence entre les titres (qui correspond bien avec le côté fête foraine de Bouteille à la mer). Les transitions entre les titres, c'est vraimant bizarre  

Moby
Je surkiffe vraiment Rallumer les étoiles (je pense que les choeurs sont faits par un(e) choriste qui a déjà travaillé pour Moby, je trouve qu'il y a des parenté avec quelques titres), et Moby nous prouve qu'il a aussi pu être moins inspiré pour Bouteille à la mer (merde ; moi aussi), c'est vraiment cheap mais très entêtant (clairement, le thème fait vraiment l'effet d'un cheveu dans une soupe).

Archive
Archive, je suis assez sensible; donc le trou dans Ne plus renaître ne me dérange pas (sauf les voix, au début j'avais pensé à des sons de baleine mêlé à une voix un peu flippante ). J'apprécie beaucoup le côté lancinant du titre (mais j'ai vraiment l'impression de déjà-vu avec un titre de Bleu Noir).
Par contre DYKWIA (Do You Know What I Am), c'est vraiment l'ovni que je déteste de l'album. Je n'apprécie pas la partie parlée (je n'avais déjà pas aimé Au lecteur sur Désobéissance ; j'aime sa voix dans des documentaires ou lorsqu'elle récite des textes à la radio mais pas sur un album de chansons). Tout dans ce titre m'irrite.

Woodkid
Ce qui m'irrite encore davantage (c'est le moment où je me fais des ennemis), c'est le côté  démonstratif / application vocale / lenteur dues au côté opératique des titres de Woodkid. J'ai vraiment du mal à apprécier véritablement.
Je reconnais qu'il y a une bonne musique, des choses intéressantes dans ce qu'à fait Yoann ; Mylène a retrouvé une bonne inspiration pour les paroles, mais la façon dont elles sont déclamées m'agace.
J'ai peur d'être assez irrité au Stade de France (voir ma crainte avec la fin du paragraphe suivant).

Du coup j'ai du mal à apprécier certains textes : Invisibles, Que l'obe est belle (d'où lui vient cette idée de mal prononcer les voyelles ? AUBE ≠ OBE), Ode à la pesanteur ( ) (et arrivé à D'un autre part, j'ai envie de passer à autre chose bien qu'il y a de belles choses musicale : voir le parfait "Dispensable au possible. C'est vraiment le summum de l'oubliable dans toute sa splendeur" de Waderf)... Je m'endors à l'écoute de ces titres. Les combinaison musique - voix est étrange, pas évidente parfois. Peut-être que les paroles vont me faire changer d'avis.

Par contre Que je devienne est incroyable. Je l'ai imaginé en fin de concert avec un tableau vraiment grandiose avec une version longue. En début de concert, je verrai quelque chose de moins sombre, plus joyeux, entrapinant.
J'espère vraiment qu'il y aura des cordes aux stades (on pourrait enfin avoir un Pardonne-moi et d'autres titres réarrangés). J'espère aussi le retour de choristes car ça manquait terriblement à mon sens au dernier concert (j'ai beaucoup de critiques défavorables que je n'ai pas formulées ici au sujet de ce concert).

Sinon, les versions piano/voix me laissent perplexe. Je n'y vois pas trop d'intérêt pour le moment, ca viendra peut-être à la douzième écoute (ou pas).

Waderf a écrit: Un bon album avec à boire et à manger, souffre de son hétérogénéité plus que Bleu Noir encore […] Ca ressemble plus à un pataquès qu'à un album mais chacun y trouvera quelque chose pour lui.

Très bonne conclusion.

Je suis très mitigé, j'adore Woodkid tout seul mais là le mariage a du mal à faire effet à mes oreilles (déjà A tout jamais j'ai beaucoup beaucoup de mal à aller au bout de l'écoute) ; Moby , c'est bon et je retiendrai sans effort Rallumer les étoiles ; et Archive montre toute sa splendide diversité entre du très bon et du pas acceptable ; et AaRON, c'est "C'est très bien, très très bien […] tant en termes de thématique, de texte, de voix, c'est irréprochable […]. [La] chanson est excellente" comme l'a écrit Waderf.

(réécoute moi-aussi Rallumer les étoiles)

Parmi les références à son œuvre, les accords en nappes qu'on entend vers la fin de "Que l'aube est belle" (juste avant les phrases "Et l'âme est responsable (...)" me font penser à Désenchantée en live (version 96).

Je vois vos commentaires enthousiastes sur Rallumer les étoiles, mais alors moi, je la trouve vraiment bordélique cette chanson, j'ai beaucoup de mal.

maîtresage a écrit:

Illogical Boy a écrit:Ma parole, vous êtes pas sortables !

Demande à Magelyx : je suis très présentable en société

Grand dieu, j'ai lu "très pénétrable".

La fatigue, sans aucun doute...

1ere écoute : invisibles que l'aube est belle ode à l'apesanteur que je devienne : limite du "me pète les couilles" :)
Rayon Vert Love love love
Les Moby font du bien
Ne plus renaître : ben diabolique mon ange 2

Atj gros kiffe du lead single

L'emprise ouiiiiiiiiiiii mais atj 2... Mais l'aventure=lui dire fuck you

Après 4ème écoute, mon évaluation morceau par morceau.

Gardez en tête qu'il ne s'agit que de mon avis... Milles pardons à ceux qui kiff les 2 Moby, si vous lisez ce qui suit zapper les, vous risquez l'AVC.

Invisible 10/10
LE diamant de l’album selon moi. C’est poignant du début à la fin, autant au niveau des arrangements de cordes que des intonations de sa voix. Un morceau qui s’élève doucement dans un tourbillon émotionnel. Rien à redire, même les paroles sont irréprochables. Intègre artistiquement, 100% Woodkid ET 100% M.F. l’alchimie attendue opère implacablement.

A tout jamais 8/10
Pas grand chose à redire qui n’ai déjà été dit 100 fois, si ce n’est qu’une fois remit dans le contexte de l’album, il apparaît indéniablement comme LE lead single de l’opus. Commercial tout en restant représentatif de la direction artistique et thématique de l’ensemble.

Je le vois bien faire office de show opener pour le prochain spectacle.

Que l’aube est belle 9/10
Titre magnifique, tout en délicatesse qui met parfaitement en lumière toute la puissance de M.F. dans une épure sans concession. La seule critique qu’on peut lui adresser est sa proximité avec le titre d’ouverture de l’album qui la rend redondante, mais prise à part entière, tout aussi qualitative.

L’emprise 7/10
Petite sœur évidente d’ATJ, j’avoue avoir du mal pour l’instant avec la redite et le parallélisme entre les deux. Mais je dois reconnaître que les couplets sont très efficaces, dommage que les refrains soient un peu en dessous. Un peu mitigé sur ce titre mais je reste sur ma réserve, il a tout d’un grower donc à voir sur le long terme.

Do you know who I’am 7/10
Mes attentes vis-à-vis d’Archives étaient tellement hautes que c’est difficile de ne pas être déçu. Un morceau qui fait plus office de délire de studio que de vrai morceau. D’un côté j’aime la démarche, ça reste entêtant et marqué du son propre à Archives, d’un autre je vois pas vraiment où ils veulent en venir.

Rallumer les étoiles 2/10
Caricaturale, autant pour Moby que M.F. Les gros samples gospel c’était original sur Play y’a 20 ans, après 10000 itérations, c’est juste gênant. Rythmiquement abyssal, mélodiquement poussif, textuellement pauvre, globalement daté. LA tache de l’album…

Rayon vert 9/10
Très très bon morceau à l’origine. La version piano/voix l’amène encore plus loin tant la beauté des accords et leur teneur tragique est ici magnifiée, dommage qu’elle n’aie pas eu droit à la même finition que sa grande sœur.

Ode à l’apesanteur 8/10
Encore une fois, Woodkid a réussi a extraire la force brut de l’épure Farmerienne comme personne n’y est parvenu jusqu’alors. Mélancolique et lumineuse à la fois. Ca frappe là où il faut dans un écrin de pureté et de sobriété. Redondante avec les précédents du même registre certes… Mais à part entière, implacable.

Que je devienne 7,5/10
L’orchestration est folle, probablement la plus marquée par style musical propre à Woodkid. Les envolées sont très puissantes portées par les arrangements de cordes et la rythmique. Petit regret que la mélodie de voix ne soit pas plus ambitieuse et alourdisse un peu l’ensemble par moment. Mais très bon malgré tout.

Ne plus renaître 7,5/10
Du pur Archives à mi-chemin entre Diabolique Mon Ange et Leila. Malheureusement alourdie encore une fois par la mélodie de voix poussive et peu inspirée, mais une tuerie instrumentale sans nul doute.

D’un autre part 6/10
Orchestration très propre encore une fois, mais n’amenant pas grand chose par rapport au précédentes. Malheureusement encore une fois un peu poussif dans la mélodie de voix. Pas suffisamment poussé dans le concept pour être mémorable.

Bouteille à la mer 2,5/10
WTF?!? J’ai pas autant rigolé depuis le refrain de Désobéissance… Morceau parfait pour le Club Dorothée, incapable de l’écouter sans m’imaginer Jacky et Arianne qui danse en arrière plan. Certes le gimmick reste en tête, mais l’emballage est tellement kitsch que ça en est embarrassant. Moins mauvais que les pires de Lolo, mais ça vole pas beaucoup plus haut. Et bon dieu… MAIS QU’EST-CE QUE CA FOUT SUR CET ALBUM?!? Là on est sur de la grosse trace de freinage. Les Boutonneux vont adorer, c’est dire si c’est mauvais…

- Invisible (piano voix) : la meilleure de album selon moi sacré claque, même une petite larme.
- A tout jamais : toujours aussi génial j’ador
- L’emprise : j’aime beaucoup le rythme, mon coup de cœur
- Que je devienne : j’adore le ton, la musique, les instruments
- Ne plus renaitre : j’aime bien ressemble beaucoup à “Leila”
- D’un autre part : j’adore mon 2e coup de cœur
- Un Bouteille à la mer : en live ça va être top


Jaime moins :
- Rallumer les étoiles
- Do you know who I am
- Ode a l’apesanteur


Mes préférés :
- L'emprise
- D'un autre part
- A tout jamais
- Que je devienne
- Invincible ( piano voix)

INVISIBLES

Notre âme est l'eau qui coule
L'invisible est au ciel
Invisibles au rendez-vous
Indicible souffle en nous

Qui veille au dessus de nous
Entre nous, c'est l'amour
Les anges dorment auprès de vous
Parmi nous, pour toujours.

Qui a-t-il derrière nous ?
Qui se glisse sans à coups,
Présence à demi-floue
Résidence des loups

Qui veille au-dessus de nous
Entre nous, c'est l'amour
Les anges dorment auprès de vous
Parmi nous, pour toujours.

(Pont)

Qui veille sur nous
Qui veille sans détour
Entre nous, c'est l'amour

Dans mes veines coulent
Toutes mes peines, l'éveil
Aucun doute, c'est l'amour


QUE L'AUBE EST BELLE

L'imaginaire est bien plus terrible
Que le réel plus que j'imagine
Les temps sont sombres, bien plus qu'étranges
Dialogue intime avec...
Avec soi-même
Reliure macabre
M'envelopper dans le marbre

Jamais peintre ne révèle
Les détails de tous ses secrets
Et s'il me prend soudainement
L'envie d'un océan
Cela ne regarde que moi
Et m'y plonger dedans

Que l'aube est belle !
Oraison funèbre
La vie vous glisse entre les doigts,
Fait sa loi
Que l'aube est belle !

Ne crois pas qu'en taisant tes blessures
La terre froide trouvera nourriture
Et ma mémoire est chambre forte
A double tour la porte
Quand douleur demande réponse
C'est là que je renonce

(refrain)

Et l'homme est responsable de l'homme
Et l'homme est responsable de l'homme
Que l'aube est belle !
Oraison funèbre...
Que l'aube est belle !

Que l'aube est belle,
La vie vous glisse entre les doigts
Fait sa loi
Que l'aube est belle...

L'EMPRISE

Forte est son emprise
La nuit, Dose emphétamine
Sa force fait fi de tout répit
M'envahit l'esprit
Et c'est plus qu'une lancinante obsession
Une onde de son
Je compte les stigmates de vie
Me vient à l'esprit

Que l'amour est plus fort que tout
Que ce soit en rouge ou noir
Que l'amour est plus fort que tout
Autant sexe que désespoir
L'emprise est marabout
Echec et Mat à genoux

Mais l'aventure est un règne
Mélange d'or de lumière
Mais l'aventure est éphémère
Temps compté sur cette terre

Forte est son emprise
La nuit, Dose adrénaline
Sa force fait face à mon ennui
Envahit l'esprit
C'est bien plus qu'une lancinante obsession
Une onde de son
Je romps les chaînes qui s'unissent
A mes maux d'esprit

Que l'amour est plus fort que tout
Que ce soit en rouge ou noir
Que l'amour est plus fort que tout
Autant sexe, autant d'espoir
L'emprise est marabout
Echec et Mat à genoux

(refrain)

DO YOU KNOW WHO I AM

(Parlé)
Il ne faut pas s'oublier,
Ne jamais s'oublier
Ne faut pas s'effacer
Ne jamais s'abimer
Nul ne sait qui je suis
Nul n'a vraiment compris
Et je suis qui je suis

Exècre brutalité
Des mots gros, des gros mots
Exècre les faux semblants
Et ceux qui font semblant
A tout être qui m'atteint je dis

(chanté)
Do you know who I am

Je n'ai plus de réflexes
Pas de vie, de retake
Toi l'alien entends ma voix

Do you know who I am

Je n'ai plus de réflexes,
Ni ressort ni retake
Toi l'alien
Entends ma voix
C'est moi


*_*RALLUMER LES ETOILES*_*


Compter les heures
L'eau est rare
Et descendre
Au plus profond de soi
L'édifice est solide,
Je le vois

Redonner de la vie aux années
Redonner aussi l'goût d'aimer
Apprendre à écrire ses blessures
Dans le sable qui murmure

I FEEL IT
I FEEL IT
I FEEL IT
I FEEL LOVE !
Dieu nous fait à son image
Et pour mieux tourner la page
Nul regret du passé
I feel Love

Rallumer les étoiles...
Rallumer les étoiles !
Rallumer les étoiles...
Rallumer les étoiles !

Compter les heures
Même tard
S'apercevoir qu'on n'a plus peur du noir
Accueillir dans ses entrailles ses failles

Juste un détail : Ne plus se faire de mal
Juste un détail : Le déluge après moi
Juste un détail : Ne plus se faire de mal
Juste un détail : Le déluge après moi

(Refrain x3)


ODE A L'APESANTEUR

Ode à l'apesanteur
Et bien au-dedans la lueur
Et si l'on vit encore des lendemains
Permettre au ruisseau de naître
Permettre au ruisseau de naître

Ode à l'empire des sens
Et son âme emplie d'une essence
Et si l'on vibre encore entre tes mains
Permettre aux rêves de naître
Un double miracle
Un pan de vie tout entière

Ode à toutes les lèvres
Et bien au dedans les rivières
Et si l'on vit encore des lendemains
Permettre au désir de naître
Permettre au désir de naître

Ode à l'apesanteur
Là je peine à voir dans mon cœur
Mais si je vis encore des lendemains
Permettre à la foi de naître
Un double miracle
Et ainsi soit mon rêve

QUE JE DEVIENNE

Imagine
Les mots, les liens
Juste nous
Plus la lente agonie du monde
Lettre d'adieu, Zweig d'amour

Imagine
Là sur mes seins
Tes fleurs du mal, tout
Tout pour s'unir et pour toujours,
M'ensevelir dans des débauches d'amour

Dans les Jardins de Vienne...
Un rêve fou
Tous les poètes ensemble
Que je devienne...
Muse parmi vous
Juste pour l'amour fou de vous

Imagine
Le creux des reins
A genoux
Et plus jamais de "jamais plus"
Reviens plus fou, reviens tous les jours

Imagine
Vêtue de blanc
Par-delà l'éther
Voir Emily quand le vent souffle
Un parfum doux comme ce parfum de jour

(Refrain)

Jardin de Vienne
Un rêve fou
Tous les poètes ensemble, debout

NE PLUS RENAITRE

Une étincelle
Je veux renaître
Ainsi soit, chemin de croix
Une trêve

Quand tout se répète
Prendre alumette
Plus de "je", mettre le feu et
S'autodafer

J'y vois
Une renaissance
Ou délivrance
Ne plus renaître
Et je lève
Les yeux au ciel
La lèpre est telle
Pauvre humanité
Est en pièces

Une étincelle
Je veux connaître
Ainsi soit tout n'est qu'un choix
Une fièvre

(Ave Maria)

Une étincelle
Une étincelle
Une étincelle
Une étincelle...

Une renaissance
Ou délivrance
Ne plus renaître
Et je lève
Les yeux au ciel
La lèpre est telle
Pauvre humanité
Est en pièces

Une étincelle
Une étincelle
Une étincelle
Une étincelle...

D'UN AUTRE PART

Ses nuits sont les siennes
Je défais les miennes
M'enfuir du réel
Qu'y a-t-il de l'autre côté

Ses nuits sont les siennes
Je défais les miennes
Tout semble irréel
Me cogner à l'aprêté

Taire un sentiment de solitude, de rejet
C'est comme être un jouet abandonné
Je viens d'un autre part
N'entre nulle part

Ses nuits sont pérennes
Je défais les miennes
S'incline le ciel
Qu'advient-t-il de tous nos secrets

Et chaque lumière projette son ombre
Dissonnant et frêle
Le temps, les gens
L'étendue du néant

L'étendue du néant...

(Refrain)


BOUTEILLE A LA MER

Je n'ai pas le temps de fermer les paupières
Je n'ai pas le temps, rien vu passer
Je jette une bouteille à la mer, bouteille à la mer

J'aurais le temps quand six pieds sous terre
Là, je n'ai plus de temps à perdre alors
Je jette une bouteille à la mer

Naufrage
L'odyssée sous des océans
De confusions d'effondrement
Nos planètes à l'envers
Oh,
Sur la toile nos corps épinglés
Survivants d'un monde emporté
Il n'y a plus rien à faire

Plus le temps, plus le temps
Raviver nos sens
Plus le temps, plus le temps
Vivre intensément
Ouho, ouho, ouho...

(refrain)

Le ciel
A perdu, royaume d'antan
Et devant nos yeux suppliants
Ils gisent au fond des ténèbres
Oh,
Voir nos âmes qu'emportent les vents
Elégie d'un matin plus blanc
Il nous faudra des rêves

(pré-refrain)
(refrain)

Je poste à chaud sans avoir lu le fil, je viens d'écouter l'album

C'est énorme

Très fort, chair-de-poule tout du long, ça m'a fait frissonner jusque dans la colonne vertébrale

A l'exception d'un titre, le reste m'a complètement emporté

Mylène,

Continue, ne t'arrête jamais

Au bout de plusieurs écoutes, je trouve, finalement, qu'il n'y a pas grand-chose à redire à cet album.

A part Do you know who I am ? que j'apprécie toujours très modérément (mais qui reste en tête), tout le reste est vraiment pas mal, avec deux gros coups de cœur pour Invisibles et Ne plus renaître.

Après plusieurs écoutes de l’album je peux dire que j’aime cet album…
Il n’y a que 4 titres avec lesquels j’ai toujours plus de mal : Invisibles (la piano voix passe mieux), Que l’aube est belle et Ode à l’apesanteur.
La musique est belle mais je trouve qu’on s’ennuie. Ça manque de mélodie, et je ne n’aime pas trop sa façon de chanter.
DYKWIA est sympa au début mais c’est trop répétitif
Mes préférées restent l’emprise, rayon vert, rallumer les étoiles

Magelyx a écrit:Que je devienne me fait penser à... Bring me to life d'Evanescence.

Un peu... mais de très très très très loin quand même. Je me demande si cette chanson ne s'adresse ne s'adresse pas à nous...

Illogical Boy a écrit:Ma parole, vous êtes pas sortables !

C'est peu de le dire...

Magelyx a écrit:

maîtresage a écrit:

Illogical Boy a écrit:Ma parole, vous êtes pas sortables !

Demande à Magelyx : je suis très présentable en société

Grand dieu, j'ai lu "très pénétrable".

La fatigue, sans aucun doute...

Ou ton esprit très très très mal tourné...

Ne plus renaître : tic tac.... Lol
C bien Archive mais pas de snobisme au génie qd on se répète à ce point.

AaRon mais heureusement qu'il est là, c le meilleur.
Woodkid : oui mais pas pour tout (Atj et l'emprise oui dès la 1ere écoute, les balades j'y arrive pas)
Moby : efficace ça permet de bouger son petit boule .

rom1art a écrit:(Merci tout d'abord)

Waderf a écrit:On sent qu'il adore Mylène Farmer mais je n'arrive pas à savoir si ça joue pour ou contre l'album. L'ambiance qu'il pose est à la limite du régalien, il n'a pas composé de musique pour une artiste, il a composé des arias pour une déesse. Sans que je sache si c'est positif ou pas. D'un côté madame est sublimée, de l'autre elle l'est beaucoup trop et au bout de la 7ème chanson de Woodkid on est là en mode "Oui, oui, ok, on a compris". C'est perturbant. Je n'arrive pas à savoir si leur alchimie est parfaite ou complètement toxique.

Je suis à peu près complètement d'accord avec tout ce que tu as dit (j'adore particulièrement le passage ci-dessus).

C'est une belle pochette-surprises tant il y a de différence entre les titres (qui correspond bien avec le côté fête foraine de Bouteille à la mer). Les transitions entre les titres, c'est vraimant bizarre  

Moby
Je surkiffe vraiment Rallumer les étoiles (je pense que les choeurs sont faits par un(e) choriste qui a déjà travaillé pour Moby, je trouve qu'il y a des parenté avec quelques titres), et Moby nous prouve qu'il a aussi pu être moins inspiré pour Bouteille à la mer (merde ; moi aussi), c'est vraiment cheap mais très entêtant (clairement, le thème fait vraiment l'effet d'un cheveu dans une soupe).

Archive
Archive, je suis assez sensible; donc le trou dans Ne plus renaître ne me dérange pas (sauf les voix, au début j'avais pensé à des sons de baleine mêlé à une voix un peu flippante ). J'apprécie beaucoup le côté lancinant du titre (mais j'ai vraiment l'impression de déjà-vu avec un titre de Bleu Noir).
Par contre DYKWIA (Do You Know What I Am), c'est vraiment l'ovni que je déteste de l'album. Je n'apprécie pas la partie parlée (je n'avais déjà pas aimé Au lecteur sur Désobéissance ; j'aime sa voix dans des documentaires ou lorsqu'elle récite des textes à la radio mais pas sur un album de chansons). Tout dans ce titre m'irrite.

Woodkid
Ce qui m'irrite encore davantage (c'est le moment où je me fais des ennemis), c'est le côté  démonstratif / application vocale / lenteur dues au côté opératique des titres de Woodkid. J'ai vraiment du mal à apprécier véritablement.
Je reconnais qu'il y a une bonne musique, des choses intéressantes dans ce qu'à fait Yoann ; Mylène a retrouvé une bonne inspiration pour les paroles, mais la façon dont elles sont déclamées m'agace.
J'ai peur d'être assez irrité au Stade de France (voir ma crainte avec la fin du paragraphe suivant).

Du coup j'ai du mal à apprécier certains textes : Invisibles, Que l'obe est belle (d'où lui vient cette idée de mal prononcer les voyelles ? AUBE ≠ OBE), Ode à la pesanteur ( ) (et arrivé à D'un autre part, j'ai envie de passer à autre chose bien qu'il y a de belles choses musicale : voir le parfait "Dispensable au possible. C'est vraiment le summum de l'oubliable dans toute sa splendeur" de Waderf)... Je m'endors à l'écoute de ces titres. Les combinaison musique - voix est étrange, pas évidente parfois. Peut-être que les paroles vont me faire changer d'avis.

Par contre Que je devienne est incroyable. Je l'ai imaginé en fin de concert avec un tableau vraiment grandiose avec une version longue. En début de concert, je verrai quelque chose de moins sombre, plus joyeux, entrapinant.
J'espère vraiment qu'il y aura des cordes aux stades (on pourrait enfin avoir un Pardonne-moi et d'autres titres réarrangés). J'espère aussi le retour de choristes car ça manquait terriblement à mon sens au dernier concert (j'ai beaucoup de critiques défavorables que je n'ai pas formulées ici au sujet de ce concert).

Sinon, les versions piano/voix me laissent perplexe. Je n'y vois pas trop d'intérêt pour le moment, ca viendra peut-être à la douzième écoute (ou pas).

Waderf a écrit: Un bon album avec à boire et à manger, souffre de son hétérogénéité plus que Bleu Noir encore […] Ca ressemble plus à un pataquès qu'à un album mais chacun y trouvera quelque chose pour lui.

Très bonne conclusion.

Je suis très mitigé, j'adore Woodkid tout seul mais là le mariage a du mal à faire effet à mes oreilles (déjà A tout jamais j'ai beaucoup beaucoup de mal à aller au bout de l'écoute) ; Moby , c'est bon et je retiendrai sans effort Rallumer les étoiles ; et Archive montre toute sa splendide diversité entre du très bon et du pas acceptable ; et AaRON, c'est "C'est très bien, très très bien […] tant en termes de thématique, de texte, de voix, c'est irréprochable […]. [La] chanson est excellente" comme l'a écrit Waderf.

(réécoute moi-aussi Rallumer les étoiles)

Parce que dans le dictionnaire et académiquement c'est comme ça qu'on prononce phonétiquement aube \ob\

Mon humble avis concernant cette jolie réussite : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Invisibles : 8,5/10 => J’aime le thème, presque religieux, mais commencer l’album par « Notre âme est l’eau qui coule » C’est pas le meilleur des démarrage.

A tout jamais : 9,5/10 : Très bon lead single, rien à redire.

Que l’aube est belle : 8/10 : Pour ses envolées, assez voisine d’invisibles.

L’Emprise 7,5/10 : Dans l’écriture, je trouve que les répétitions de « Mais l’aaa… » sont un peu faciles. Assez voisine d’à tout jamais, sympa mais ça aurait pu décoller un peu plus, l’instru reste très sympa.

DYNWIA : 6,5/10, pas si horrible que j’imaginais en lisant les commentaires, ça s’écoute.

Rallumer les étoiles : 6,5/10, cette expression connue ne me touche pas, je lui trouve quelque chose d’un peu artificiel, mais la musique de Moby, les voix me conviennent.

Rayon vert : 8,5/10, Je trouve qu’elle apporte enfin quelque chose d’intéressant, de différent, de plus profond après ce qui a été écouté.

Ode à l’apesanteur : 8/10, très jolie balade.

Que je devienne : 7/10, titre qui reste efficace, poétique, un peu alambiqué parfois peut-être, mais pas vraiment du nouveau par rapport à ce qui a été écouté.

Ne plus renaître : 7,5/10, J’aime bien, le pont ne me choque pas, je trouve que cette chanson permet de casser avec certains aspects parfois prévisibles de l’album.

D’un autre part : 6,5/10, le mariage de la voix angélique de Mylène et les percussions fonctionnent bien. Mais on reste sur quelque chose d’assez conventionnel.

Bouteille à la mer : 6/10, J’ai directement pensé à Najoua Belyzel, le texte est sympa, j’aime la légèreté mais ça reste assez plat, ça ne décolle toujours pas…

Je donnerai à cet album la note de 7/10.

A chaud après une seule écoute, je retiens :
Invisibles : un morceau de plus pour vos playlist d'enterrement (en vérité elle va sans doute beaucoup me toucher ce titre personnellement, comme " si j'avais au moins")
L'Emprise : titre puissant dans la suite d ATJ, bien que je n'ai pas encore bien compris toutes les paroles
Rallumer les étoiles : Mais c'est une tuerie ce titre, je le "surkiffe" comme disent les jeunes, il m'a fait beaucoup de bien, parfait pour le moral et le popotin
Que je devienne : a approfondir
Ne plus renaitre  : a approfondir
Bouteille à la mer : HAaaa oui de la pop barbie, ça fait du bien après tout les titres sombres. Je le vois très bien en fin de concert.

Mon impression générale, c'est que c'est une grand album et il va me falloir pas mal de temps pour bien l’apprivoiser. Je crois que j'aime les instrumentaux, les violons etc, je ne suis pas un professionnel c'est donc compliquer à décrire pour moi, mais je ressens tout le travaille effectué sur les titres de woodkid

Tibreton a écrit:
Bouteille à la mer : HAaaa oui de la pop barby, ça fait du bien après tout les titres sombres. Je le vois très bien en fin de concert.

Celle-là ou Rallumer les étoiles. Quelque chose qui se termine sur une note positive (on en a bien besoin).

Quelques écoutes seulement, c'est dans l'ensemble un très joli disque.
On sent Mylène affranchie de certains automatismes, notamment dans la structure des morceaux. Certains ne s'embarrassent pas du sempiternel dernier refrain, c'est donc plus actuel de ce point de vue.
Enfin des textes qui vont majoritairement droit au but, avec quelques facilités certes, mais je les laisse de côté à la faveur d'un "Ode à toutes les lèvres, et bien au dedans les rivières", magnifique. Une immédiateté qu'on ne retrouvait plus depuis Innamoramento. Plus de découpage de syllabe à la hache pour faire rentrer au chausse pieds dans les mélodies.
C'est d'ailleurs ce qui me paraît le plus évident ici, Mylène sait encore écrire lorsqu'on lui présente de vraies atmosphères, et une ambition, ce qui n'était plus le cas de Boutonnat depuis au moins Monkey Me. À ce propos quand on entend l'interview de Déquéant, ça donne un éclairage quant aux 15 dernières années sur la collaboration entre Farmer et son compère.

Pour revenir à l'album, les pépites pour moi ce sont avant tout les compositions symphoniques, on aurait pu se heurter au solennel indigeste, mais c'est très équilibré, très délicat. Même les textes ici sont sobres et poignants.
Invisibles, Que l'aube est belle et Ode à l'apesanteur, trio gagnant pour moi. Une nouvelle Mylène dans la forme, qui lui sied à merveille. On se rend compte ici de toute sa poésie.

Une de mes préférées aussi, l'incomprise Do you know who I am, pour sa douceur, son étrangeté et la mélancolie très classieuse qui s'en dégage. Moins tape à l'œil que Diabolique mon ange à l'époque, et c'est très bien.
Je suis par contre hermétique à Que je devienne, que je trouve assez poussive et clichée pour du Farmer. À voir sur d'autres écoutes.

Bon, concernant Moby, Rallumer les étoiles est pas mal notamment ces choeurs assez puissants. On sent bien par contre que la collaboration ne s'est pas faite en direct en studio. Les voix ont été posées sur de l'existant, et ça tranche avec toute l'humanité qui se dégage des autres collaborations.
Et Bouteille à la mer, là non désolé, c'est pas une bouteille mais une gourde. L'intro ressemble à une musique libre de droits, genre pour accompagner une vidéo de recette pour le dernier robot pâtissier Kitchenaid. La honte. Heureusement elle arrive en fin de disque. Plus facile à zapper. Dommage quand même, autrement c'était un sans faute de goût.
L'Emprise j'ai cringé un peu sur l'intro très variet 80, qui d'ailleurs rappelle Jeanne Mas (alors
En rouge ou noir, j'espère que c'est une boutade consciente...). Ça s'améliore après, j'aime bien que le refrain ne s'emballe pas justement, ça fonctionne bien ainsi.

Pour terminer, la voix de Mylène, très très belle, cristalline, audible. Belle articulation, et contrairement à ce que j'ai lu, de très belles mélodies de voix qui changent de ce à quoi elle nous a habitué.