News et rumeurs

ça m'étonnerai fortement

D’apres Une brève du site elle serait au fond de l’eglise Accompagné de Benoit.

De fait on vient de la voir brièvement à l'écran sur fr2

Elle est dans le fond

Mylène y était mais hormis ceci, j'ai regardé les obsèques de JH, c'était un moment sublime. J'avais l'impression de vivre un concert "improvisé" en live. Incroyable ! Aussi de la musique de qualité avec les doux doigts d'Yvan Cassar, une foule qui chantait, qui pleurait, des textes d'amis dont celui de Patrick Bruel ou de Line Renaud. COMMUNION.

Je n'étais pas fan de Johnny mais cette cérémonie était à l'image du bonheur qu'il a donné à des millions de gens pendant tant d'années . J'ai eu les larmes plusieurs fois, quelle émotion. Je pense que c'était inédit et qu'on ne revivra plus jamais ça

Merci Jojo, j'avoue que j'ai scruté la foule, mais en vain. Ceci dit, je me doutais qu'elle ferait tout pour rester quasi invisible.

Et Benoît était à côté avec des lunettes de soleil

J’adorerais que le duo entre Mylène et Johnny sorte un jour.

J'ai suivi sur bfm et je ne l'ai pas vu. Je n'ai pas vu certains proches comme Jacques Dutronc ou Laurent Gerra. Ni Polnareff qui a pourtant parlé dans les médias lors de la disparition de Johnny...

Warren a écrit:J'ai suivi sur bfm et je ne l'ai pas vu. Je n'ai pas vu certains proches comme Jacques Dutronc ou Laurent Gerra. Ni Polnareff qui a pourtant parlé dans les médias lors de la disparition de Johnny...

Les caméras n'ont pas filmé tout le monde. Il y avait 1200 invités, dont un paquet de gens connus, ça fait beaucoup. Et certains ont préféré la discrétion.

Tu as raison mais Dutronc et Gerra j'ai été surpris qu'ils ne soient pas montrés s'ils étaient bien présents...

C'est cool qu'elle soit venue même si je ne l'ai pas vue. En tout cas, elle était très discrète comme à son habitude. Merci à elle pour Johnny.

Warren a écrit:Tu as raison mais Dutronc et Gerra j'ai été surpris qu'ils ne soient pas montrés s'ils étaient bien présents...

On a vu Thomas Dutronc au départ, il a dit quelques mots à la journaliste, bon gré mal gré, car visiblement, il avait plutôt envie que ce soit la foule qui soit mise à l'honneur.

Quant à son père, ce n'est pas le style à faire la causette aux journalistes dans un moment pareil. Il est plutôt du genre discret, lui aussi, en dehors de la scène. Eddy Mitchell était plus visible, mais il n'a rien dit, il ne faisait pas partie des quelques personnalités qui ont pris la parole pendant la cérémonie, et pourtant, c'était un proche d'entre les proches !

Dans des moments pareils, chacun fait comme il le sent - sauf la poignée que ceux qui viennent pour se montrer, il y en a toujours, malheureusement. L'heure était plutôt au recueillement, pas tellement le moment propice pour faire coucou aux caméras ou à étaler ses larmes en public.

En dehors de ça, je me faisais la réflexion que c'est bien la première fois que, durant une cérémonie funèbre, je vois des gens applaudir et taper des mains dans une église...

Moi ce n'est pas la première fois, pour ma grand-mère,modeste inconnue, tout le monde à applaudi qq son cercueil à quitté l'église et c'etait magnifique

Mylène Farmer n'était pas présente aux obsèques de Mr Hallyday, la preuve en photos :

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En effet mdr, j'y ai pourtant cru!

J'étais devant mon poste hier, la guettant .... Mais tout le showbiz français ne pouvait pas y assister non plus...

Effectivement, des gens qui ont souvent l'habitude de tout faire discrètement.

J'ai eu toute la peine du monde de reconnaître Jean-Jacques Goldman en train de donner l'eau bénite autour du cercueil de Johnny. Cheveux gris-sel, lunettes ronde, quelques kilos en plus. Mais aussi un autre chanteur que j'apprécie beaucoup y était, Marc Lavoine. C'est fou dans des moments comme ceux-ci, dans la tristesse, comme il est difficile de reconnaître les célébrités. Même les journalistes ne commentaient rien...

Florence a écrit:Effectivement, des gens qui ont souvent l'habitude de tout faire discrètement.

J'ai eu toute la peine du monde de reconnaître Jean-Jacques Goldman en train de donner l'eau bénite autour du cercueil de Johnny. Cheveux gris-sel, lunettes ronde, quelques kilos en plus. Mais aussi un autre chanteur que j'apprécie beaucoup y était, Marc Lavoine. C'est fou dans des moments comme ceux-ci, dans la tristesse, comme il est difficile de reconnaître les célébrités. Même les journalistes ne commentaient rien...

Ce n'était pas trop le but, non plus, dans des circonstances pareilles.

Ce que j'ai apprécié, moi, c'est que malgré le déballage médiatique (inévitable et très prévisible), cette cérémonie était une belle image de syncrétisme et d'abolition des clivages politiques (le FN excepté et malgré la polémique stupide que Mélenchon tente de lancer), dehors comme dedans. Dommage que les médias ne se focalisent pas davantage quotidiennement sur ce possible plutôt que sur tout ce qui ne va pas.

willowred a écrit:J'étais devant mon poste hier, la guettant .... Mais tout le showbiz français ne pouvait pas y assister non plus...

C'est vrai. Même Goldman qui avait écrit pour Johnny n'était pas présent mais comme Mylène, c'est quelqu'un de très discret qui n'aime pas se montrer en public.

Wolfi a écrit:En dehors de ça, je me faisais la réflexion que c'est bien la première fois que, durant une cérémonie funèbre, je vois des gens applaudir et taper des mains dans une église...

Sans doute car c'était quelque chose de libre et sans doute pour le public, comme Laëiticia et Johnny lui-même le souhaitaient. Et on a bien insisté plusieurs fois là-dessus sur TF1 : c'était une bénédiction, pas une messe.

Je pense que tout a été dit et ce qui serre surtout le cœur c'est de reconnaître l'émotion des gens qu'on a pu ressentir pour quelqu'un d'autre "du show-biz" ou pour quelqu'un dont le tour viendra... Qu'on aime ou pas Johnny Hallyday, on est impressionné - chacun à notre façon - de ce qui est déployé. C'est juste dommage que des gens comme Simon Veil ou Simone de Beauvoir n'y ont pas eu droit.

Ce qui se passe me fait penser à la mort de Michaël Jackson. Ma maman me parlait de celle de Dalida et tentait de se rappeler ce qu'elle faisait le matin de l'annonce de son suicide. Habile transition pour parler de Mylène si on devait la comparer à une dame en termes de "visibilité médiatique du décès" (c'est horrible à écrire mais c'est un personnage publique !). Mylène ayant souvent parlé de la mort et ayant démarré en diva gothique, on n'évitera déjà pas les blagues.

Dalida, c'est différent. Elle a incarné 4 décennies, des époques différentes, des périodes où les gens se battaient pour des droits : les congés payés, le droit de vote de la femme, la dépénalisation de l'homosexualité (contre laquelle Fillon avait voté), ... et morte au moment où des jours noirs s'annonçaient (la découverte du SIDA). Mylène reste au-dessus de tout cela. Elle a construit son image différemment. Elle a passé une étape avec le Stade de France en 2009 mais elle n'a pas fait "son Johnny Hallyday". Elle aurait pu, elle a géré différemment. C'est malheureux mais une aussi grosse star qu'elle n'a fait beaucoup parler d'elle durant l'exploitation de son dernier album à la pochette plus claire, au duo prestigieux avec Sting, aux producteurs différents, aux paroles plus lumineuses, ... Le grand public pense qu'elle n'a plus rien fait depuis des années ! On consomme Mylène Farmer en famille (c'est-à-dire sur plusieurs générations) mais jusqu'à un certain point.
Alors merci aux shows transformistes, merci aux imitateurs ("s'ils t'imitent aujourd'hui, c'est que t'avais du talent" chantait Dalida...) mais Mylène ne sera pas exposé dans les musées (référence à l'expo mode de la garve-robe de Dalida en avril au Palais Galliera), son enterrement ne devrait pas être public et elle a toujours dit qu'elle ne s'écroulera pas sur scène. Johnny, lui, le voulait. Mourir sur scène, c'est plutôt une chanson pour lui ou pour Madonna (et Piaf car elle s'y est réellement écroulée, elle).

Ensuite, ouvrages historiques, esthétiques, théoriques et même psychologiques se sont multipliés sur Dalida depuis son décès. Normal, son histoire est une telle tragédie grecque qu’on ne peut aborder les faits façon Wikipédia. C’est presque l’occasion d’un dialogue stimulant avec elle. Il y a une telle dimension spirituelle et intime dans son être qu'on devine aisément la lutte qu'elle menait entre son désir d'être une femme comme les autres et celle d'être une artiste reconnue. Mylène a très bien séparé les choses... ou alors elle ne les a pas séparés ? Et c'est sans doute dommage que Dalida n'ait pas compris à 100% que ce que vivait la femme nourrissait l'artiste ! Déjà ce côté triste et replié sur soi a séduit les gens qui avaient envie de la serrer dans leurs bras. Il n'y a rien à faire, ça créé un lien. Développées dès les prémisses de son apprentissage artistique, ses réflexions vont s’étendre, se préciser et s’enrichir au fil des ans, pour aboutir à la construction d’une œuvre poétique et sensible qui interroge autant le regard porté sur soi et sur sa propre condition, que nos rapports aux autres et à notre solitude intérieure.

L'accès à des événements de vie privée compte aussi beaucoup dans la construction d'un mythe, d'une légende (Edith Piaf et son histoire clandestine avec Cerdan, Cloclo et son fils caché,, Johnny et ses divorces, Johnny qui retrouve enfin son fils pour un album, .... Bref, Paris Match ça aide bien.). Les choix de Dalida (avortement, cougar attitude, geste fatal de fin) l'ont aussi rapprochée du public. Des choses restées longtemps secrètes, d'autres inévitablement relayées (première tentative de suicide dans un grand hôtel parisien avec une femme de chambre qui a poussé la porte alors qu'elle ne devait pas la déranger). L’empathie est alors grandement possible et ceux qui aimaient déjà Dalida ne pourront l’aimer que davantage. Parmi les thèmes de sa discographie, on retrouve les étreintes, la solitude ou les courses effrénées vers le bonheur. Le travail de Dalida fut traversé par les questions d’identité, d’individualité et même de communauté (italienne, amis homosexuels, envie d’avoir une famille traditionnelle avec un papa pour son enfant).

Donc son œuvre se construit autour de deux thématiques qui lui sont chères, d’une part l’étude de la musicalité à travers l’exploration des genres comme le yé-yé ou le disco (Mylène n'a pas exploré ou incarné de genres), et d’autre part, la représentation et l’exploration de son intimité en tant qu’être et en tant qu’artiste (ce que je viens d'expliquer). La fragilité d'un destin, ça passionne les foules.

Je ne pense pas que Mylène Farmer - avec tout le respect que je lui porte - restera dans le cœur des gens à la manière de Johnny Hallyday, Cloclo ou Dalida. Dans une certaine mesure, oui mais pas la même dimension de mesure. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre.

Et, pour terminer ma tirade, pour la débauche de moyens, c'est aussi une question de volonté. Jean-Pierre Pernaut a évoqué Dalida hier en disant que son cercueil n'était plus trop visible au public car on avait préféré y installer toutes les couronnes de fleurs et que la cérémonie était très intime à Montmartre. Pas de défilé sur les Champs, et idem pour Claude François alors qu'ils auraient pu tous les deux y prétendre ! Le partage à 100% de tout avec le public, c'était aussi la marque de fabrication du clan Hallyday.

Petite chanson de Dalida pour terminer qui souhaitait la bienvenue aux chanteurs des années 80 et à la construction de leur chemin. C'est plein de vérités et ça parle de lien avec le public. "N'oublie pas de dire merci, comme ça de temps en temps..."

Luigi L. a écrit:Ce qui se passe me fait penser à la mort de Michaël Jackson.

Il y a eu plein de comparaisons, avec Victor Hugo, notamment (tout à fait inapproprié, à mon sens), et Michael Jackson, comme tu dis. Pourtant, je ne trouve pas que la disparition du roi de la pop ait suscité la même chose et la cérémonie organisée par la famille n'avait pas du tout la même dimension. Personnellement, ça m'a fait plutôt penser aux funérailles de Lady Di, avec moins de fleurs, mais plus de musique, et surtout la même dimension populaire (le cortège, la foule, la cérémonie à l'église, la retransmission sur écrans à l'extérieur, le cercueil inhumé dans un lieu à l'accès limité). Nous n'avons plus de têtes couronnées en France (tant mieux), mais nous avons des artistes qui occupent un peu le même statut et surtout la même place dans le cœur des foules.

Pour MF, je pense que tu as raison et que, de toute façon, elle n'a pas du tout la même vision des choses.

Luigi L. a écrit:Et, pour terminer ma tirade, pour la débauche de moyens, c'est aussi une question de volonté. Jean-Pierre Pernaut a évoqué Dalida hier en disant que son cercueil n'était plus trop visible au public car on avait préféré y installer toutes les couronnes de fleurs et que la cérémonie était très intime à Montmartre. Pas de défilé sur les Champs, et idem pour Claude François alors qu'ils auraient pu tous les deux y prétendre ! Le partage à 100% de tout avec le public, c'était aussi la marque de fabrication du clan Hallyday.

C'est tout-à-fait ça. Plus que le clan Hallyday, c'est celle du défunt (qui a dû laisser des instructions). Toute sa vie était publique, aucune raison que sa mort y échappe. Les choses auraient pu être plus intimes s'ils l'avaient voulu, je pense. Mais face à ce genre d'événement, qu'il s'agisse de personnalités connues ou de gens lambdas comme toi et moi, les réactions sont très différentes. Je connais une dame qui a perdu son mari il y a trois ou quatre ans. Plus de cinq cents personnes dans l'église aux obsèques (impressionnant, dans une église de campagne !). La dame était ravie que tant de gens se soient déplacés ! Alors que chez nous, on fuit les foules et on resserre les rangs à l'abri des curiosités déplacées (déjà qu'on ne peut pas éviter celles de la famille plus ou moins éloignée !). Chacun son truc.

Tant que les gens sont conscients de ce qu'ils font et que c'est dans le respect d'eux-mêmes et des autres, pour moi c'est acceptable et ça n'est pas dérangeant. Il ne faut pas oublier que ce sont quand même la dernière fois qu'on "voit" le défunt (même s'il est dans son cercueil) et que c'est le dernier au revoir, son dernier voyage comme on le d(l)it souvent. Il y a des gens plus exubérants qui aiment la compagnie. C'est une manière de se rassurer, de se sentir aussi moins seul. D'autres ne veulent pas être trop distraits (ça demande une grande dépense d'énergie de saluer tout le monde, embrasser, remercier, ...).

Michaël Jackson, ce n'était pas la même chose, certes car il n'était pas bien entouré comme Johnny et il est mort un peu tout seul. A l'enterrement de Johnny, comme à celui du mari de Céline Dion, les gens se sont sentis en empathie avec une veuve tenant deux enfants par la main. Michaël Jackson, c'était son cortège de rumeurs d'assassinat, de non-respect de son tourneur AEG Live pour "This Is It" à Londres (50 concerts programmés au lieu de 30 dans son dos !), son mal-être personnel, ses chirurgies esthétiques infinies, ... Lady Di, c'est une bonne comparaison. Nous avons des reines différentes (si on vit dans un royaume) mais les rois et reines communes sont, en général, les artistes. Je le dis aussi de temps en temps.